Musique
LE DON DE L'AMOUR
de Jean-Marc STAEHLE
J'aurais
aimé être l'Amie de l'Idole
Simplement son Amie...
Ce personnage asexué
A qui il se serait confié
Les soirs de vague à l'âme
Oublieux de mon
statut de femme...
J'aurais aimé parler à l'homme
Pas à la star...
Les
stars ne sont qu'une apparence
Où tout ce qui brille n'est pas or
Où tout
ce qui vous éblouit
N'est pas la vraie lumière...
Les strass sont éphémères
Et
les paillettes aussi
Mais ce qui saigne dans ton coeur
Jamais ne s'efface
Ni
jamais ne meurt...
L'essentiel
est invisible
Comme ce que l'on tait
Quand on est une idole.
Que peut-on
dire de soi
A ceux qui nous encensent ?
Peut-on les décevoir ?
Nous
aimerait-il autant s'ils savaient...
Ce que je suis vraiment.
Je porte
ma part d'ombre cachée
Au fond de moi
Double-jeu quelquefois
Assez
embarrassant...
Il
y a un océan
Entre l'Être et le Paraître
Entre ce que je suis
Et ce
que je voudrais être...
Je possède une trouble nature
Indomptable
et rebelle
Barbare et passionnée
Avec le feu à fleur de peau...
Je
suis un immense brasier
D'où jaillissent des flammes violentes
Si troublantes
Si
difficiles à maîtriser...
Et cette soif inextinguible
Qui me tenaille
Mais
que rien ne comble
Ni ne rassasie...
Cet
éternel
mal de vivre
Que richesse, gloire et séduction
N'ont jamais
pu guérir...
Cette soif d'Absolu
Jamais atteint
Qui m'a contraint
A
me saouler jusqu'à mourir
A me brûler
Jusqu'aux tréfonds de l'âme
Aux paradis artificiels...
Les
fleurs que je cherchais
Ne sont pas de ce monde
Ni l'Amour dont je rêve...
Ici-bas...
tout est fade
Tout me lasse...
Ici-bas... point d'Amour
T'emportant
Par-delà le soleil
Aux confins de l'extase...
Il
m'a fallu du temps
Pour en prendre conscience
Mais c'est
pour cette quête
Inaccessible
Que je me suis détruit
Tant de fois...
A ne
plus devenir
Que l'ombre
de moi-même...
Comme
un grand vide
Un abîme sans fin
Où j'ai longtemps plongé...
Une
désir d'Absolu
Jamais réalisé
Et toutes ces pulsions
Souvent incontrôlables...
Ces
désirs si tentants
A être assouvis
Qu'il m'a fallu dompter
Pour
ne pas faire souffrir
Les autres autour de moi.
Il me fut
Parfois
ardu...
de résister.
Il y a deux hommes en moi...
Le mortel et l'Idole
Mais
ce
que l'un ne peut l'Autre se le permet.
Les gens pardonnent plus facilement
Aux
idoles qu'aux hommes.
Et que m'importe alors parfois encore
Le mal que
j'ai pu faire
Puisque
je suis allé au bout de mes envies.
Voilà...
mon Amie...
A
qui aurais-je pu confier tout cela...?
A qui... si ce n'est à toi ?
Toi, l'oreille attentive qui n'as
jamais jugé
Toutes ces zones obscures
Qu'il me faut taire au monde...
Toi à qui je délivre
Sans
regrets ni remords
Ma part d'ombre...
Toi qui rends ma conscience moins
lourde
Et qui peut me comprendre
Puisque...
tu me ressembles...
Oui... j'aurais aimé être l'Amie de l'Idole...
Johnny Hallyday par Adriana Evangelizt...
Poème L' Amie de l'Idole... poésie Cosmique...
Adriana Evangelizt... Johnny Hallyday.... poésie cosmique
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