Musique Le cinquième soleil
par
LOGOS (Stephen Sicard)
Album SYMBIOSE

    

 Ce teste est inspiré par la souffrance d'un Être Cher...
qui est un peu comme mon Fils Adoptif 
et dont je suis fière d'être l'Amie...
Chargement long pour la musique... soyez patients...

 

A Nathaniel...

 

 

Libre est le Vrai juif. Qu'il soit juif sans le savoir ou juif sans le vouloir. Enfant de l'Univers il est. Liberté se nomme sa mère. Un homme né libre. Prêt à mourir pour le rester. Sans dieu ni maître. Sans chaînes. Sans esclaves. Au fond de lui danse un ciel étoilé où se fondaient les yeux des ancêtres millénaires... juste avant de dormir. Seulement riche d'un horizon illimité pour caresser l'immensité. Sa Mission est d'arpenter le monde... des éclats de soleil explosant son  regard pour tous les malheureux. La main tendue vers eux... si beaux dans leur différence. Si parfaits dans leur réciprocité. Si méritants d'être aimés. Comprendre. Partager. Donner.

Voilà le Juif dont je rêve... en regardant les bombes pleuvoir sur Gaza comme il pleut des larmes de sang dans mes yeux. Tant de douleur. Tant de souffrance. J'agonise en hurlant. Aaah... Tendre les mains à la multitude et lui dire... je T'aime. Je T'aime. Oh... je T'aime. Mais j'ai le coeur si déchiré. En lambeaux. Et les poings si serrés. Avec un désir fou de leur régler leur compte. Les tuer tous... ces traîtres à l'Idéal du Vrai juif. Les tuer tous, ces faucheurs d'innocence. Les tuer tous. Et marcher enfin vers mon destin. Vous tendre la main. Vous serrer fort contre mon coeur. Mêler mes larmes aux votres. Et vous demander pardon pour tant de mal... tant d'horreurs commis par les assassins... en mon nom. Pardon. Pardon. Oh... Pardon.

Libre est le Vrai juif. Ce juif-là que nul ne peut endoctriner ni soumettre. Asservi à personne et à rien. Ni aux religieux ni aux idéologues. Que nul ne peut river à la moindre parcelle de terre parce que partout chez lui... il est. Universel. Rêvant d'une maison sans portes ni fenêtres où pourraient entrer tous les frères perdus. Bafoués. Battus. Dans un monde cruel où les règles de l'Hospitalité auraient peut-être cours. Où... un rempart de mon corps je ferai... entre l'Ami protégé et l'Ennemi rengainant son arme et repartant... respectueux du code d'honneur. Mais l'Honneur est un mot ignoré chez les barbares aimant le goût du fiel et du sang à Gaza ou ailleurs. Ils sont fermés à tout ce qui pourrait les rendre un peu meilleurs. Ils préfèrent le pire. Persécutent le faible. Ricanent en opprimant. Leur coeur froid comme la mort ressemble à ces prisons construites de leurs mains d'où s'échappent tant de cris qui lacèrent mes nuits. Ils n'ont rien à offrir. Que du chaos, des larmes. Des détesteurs d'humanité violant sans relâche le contrat signé par les étoiles aux aïeux millénaires. Aime ton prochain comme toi-même...

Je comprends mieux pourquoi  Ieschoua est mort crucifié en Palestine. Ses adversaires étaient les mêmes que les miens. Il était libre comme un Vrai juif. Ni à acheter ni à vendre. Brûlait en lui le sens du Sacré que ne possédaient pas les Imposteurs prostitués à Mammon. Les traitres au Vrai juif sont les mêmes aujourd'hui. Leur couteau est planté au plus profond de mon coeur.  Indicible la souffrance éprouvée pour le malheur de toutes les victimes sacrifiées à l'autel des apostats. Et violente la haine ressentie devant tant de cruauté. Tant de mépris. Tant d'arrogance. Un Vrai juif ne peut être ainsi. Il aime trop la Lumière pour vendre son Âme à l'Ombre.

Libre est le Vrai juif. Libre de donner pour le plaisir de voir naître un sourire. Libre d'Aimer jusqu'à se confondre avec tous les êtres. Libre à mourir pour te sortir de ta servitude. Libre. Si libre. Si rebelle. Rêvant de fracasser tous les murs. Toutes les frontières. Toutes les têtes de tortionnaires pour ne plus que tes cris me fassent hurler à mort. A mort. A mort les tyrans.

Que tombent du ciel les étoiles de mes ancêtres millénaires pour éclairer l'abîme insondable creusé par les renégats. Que s'ouvrent les sentiers de feu où brûlèrent tes pas, ô mon Frère... Toi vers qui les mains se tendaient. Toi qui rendais le soleil volé aux malheureux par les menteurs. Toi, guérisseur d'Âme... briseur de chaînes... Porteur de Liberté... Toi, tu incarnais le vrai Juif. Ce Juif-là exemplaire pour qui l'on ne ressent qu'Amour infini tant il apporte de paix sereine. Pas comme ces meurtriers crucifiant de honte le Vrai juif au mur de leurs ignominies. Prenant un sadique plaisir à souiller son image. A le déshonorer. Des engeances malfaisantes. Lâches. Méprisables. Prisonniers de leur haine et qui n'ont pas compris que libre est le Vrai juif.


Libre est le Vrai juif... comme le vent soufflant dans le désert brûlant de mes ancêtres millénaires. Ceux qui rêvaient pour moi d'un paradis sur terre et parlaient à la lune pour calmer leurs souffrances. Avec comme fortune leur coeur en bandoulière et leur regard profond... captivant... pour les femmes. Aimer... dormir... partir.

Aller toujours plus loin pour éclairer le monde. Le rendre pacifique. Toujours plus bleu. Ne jamais rester sourd aux appels déchirants des êtres persécutés. Prendre parti pour eux comme un homme d'Honneur... verser même mon sang pour défendre ce frère quelque que soit sa couleur. Son pays. Sa croyance. Lui donner ma vie. Peut-être... le sauver. Fier d'être ce Juif-là capable de mourir pour un noble Idéal et lire dans tes yeux noyés de pluie, mon Amour... queje fus digne d'être Aimé de toi... juste avant de rejoindre mes ancêtres millénaires. Un juif Libre. Un Vrai juif.


Tableau de Raymond Salter  

 

 


 

 

 

 


 

Page réalisée par Adriana Evangelizt

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 


Libre est le Vrai juif poème d'Adriana Evangelizt

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